Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
reborn - nitescent vitae
27 avril 2020

Frank HATEM : PHYSIQUE QUANTIQUE ET CONSCIENCE à deux voix ? Et si c’était une troisième VOIE ?

Par Frank HATEM

La Science va finir par reconnaître l’âme ? Mais il faudrait pour cela réformer fondamentalement ce qu’on entend par « science ». Si on confond « science » et « physique », autant dire qu’on n’est pas arrivé : une science de la conscience ne peut pas être une science physique puisque par définition la Physique est l’étude, l’observation, la mesure, la reproduction de ce qui est « physique », donc a priori « matériel », et donc a priori « indépendant de la conscience ». Cette démarche prend le problème à l’envers, et à cause de cela, toutes ses conclusions sont à l’envers.

Alors que si on prend les choses à l’endroit, on s’applique à s’appuyer sur du solide rationnel, sur du réel, mais pas matériel, sur de l’incontestable et non sur de l’hypothétique. On ne va donc par étudier ce qu’on observe, MAIS LE FAIT D’OBSERVER, c’est-à-dire la conscience. De cela on peut être certain, alors que ce qu’on observe sera toujours subordonné à cette conscience.

La conscience n’est pas un objet physique. On ne peut ni l’observer extérieurement à la conscience, ni la mesurer (même si on peut mesurer ses effets électroniquement), ni la reproduire (même si des tentatives sont faire également). Il faut se rendre à l’évidence si on veut être scientifique : la conscience c’est toujours SOI, et tout le reste est « perceptions ».

Prendre les choses à l’endroit, c’est ne pas s’attacher à une démarche physicienne, puisque de toute évidence, aucune « matière » n’est indépendante de la conscience. Elle n’est même pas « extérieure » à la conscience. Une preuve ? Posez-vous simplement la question « est-ce que je peux avoir conscience de quelque chose qui ne soit pas DANS ma conscience ? » La réponse est définitivement NON. A partir du moment où JE perçois de la « matière » ou un univers, cela est évidemment un ensemble de sensations, donc de l’esprit. Si c’était extérieur à la conscience, il faudrait pouvoir dire où s’arrête la conscience et où commence l’univers ! C’est totalement impossible.

Alors évidemment, tout le monde peut reconnaître cela, mais comme il est dit dans l’article : l’homme ne veut pas entendre parler du pouvoir de sa conscience. Pourquoi est-ce « sa grandeur qui fait le plus peur à l’homme » ? Et évidemment peur au physicien qui, s’il est tant attaché à la « matière », c’est par refus de « se connaître soi-même », seul moyen de connaître l’univers. Observer l’univers est très utile technologiquement, cela donne du pouvoir sur la « matière », mais précisément, le but étant le pouvoir (et la science s’applique généralement d’abord à l’armement, vous aviez remarqué), c’est donc l’EGO et son mental qui sont à la manœuvre.

Or quelle connaissance peut-on attendre de l’ego, dont on sait bien que la principale préoccupation est d’avoir raison, de contrôler tout, de se distinguer des autres ? Et pas du tout de COMPRENDRE. Car il sait bien que s’il regarde les choses en face, s’il comprend, cela va remettre en cause cet ego qui, en fait, va disparaître corps et biens. Ou à peu près. S’il accepte l’évidence hyper-rationnelle que « tout est dans la conscience » (personne n’exhibera jamais un objet indépendamment de sa conscience), alors cela devient un problème pour lui : il se retrouve seul et responsable de l’univers. C’est horrible !

Ceux qui confondaient l’ego et l’esprit ont fait l’erreur du « solipsisme » à cause de cela. Mais s’ils avaient utilisé les bons outils pour étudier le réel, ils n’auraient pas fait cette erreur et ils comprendraient qu’il n’y a pas de risque pour l’Etre. Les bons outils, c’est l’hyper-rationalité, qui interdit toute hypothèse. C’est l’épistémologie de la Haute Métaphysique.

Philippe Guillemant a par ailleurs raison lorsqu’il subodore que le futur est créateur. Mais il se trompe lorsque, par timidité théorique, il l’associe à un autre créateur : le passé. Il faut choisir : ou bien le passé est créature (créé par le présent ou le futur), ou bien il est créateur. Mais ce n’est pas facile de ne plus croire que nous venons de notre passé sans renier ce dernier.

SEUL LE BUT EST CRÉATEUR, et ce But se situe dans l’instant présent (d’ailleurs vous l’avez remarqué, vous aussi vous n’avez d’énergie que lorsque vous avez un but). Mais depuis 300 ans (matérialisme scientiste), tout ce qui est « but » est assimilé à « Dieu » et donc rejeté.

De surcroît, tout le passé est inclus dans le présent, et tous ces passés sont engendrés simultanément, ce qui est interprété par les quantiques par les « multivers », « une multitude d’univers ». Mais quel que soit l’univers (tous les univers sont personnels en fait, avec beaucoup de points communs), il se situe bien DANS la conscience, et certainement pas ailleurs.

NOUS NE SOMMES PAS PLUSIEURS ESPRITS AYANT CONSCIENCE D’UN UNIVERS RÉEL,

MAIS UN SEUL ESPRIT AYANT CONSCIENCE EN MÊME TEMPS D’UNE MULTITUDE D’UNIVERS PERSONNELS.

Etudier ces univers (ou la matière, ou le cerveau etc.) en espérant comprendre la conscience qui les contient est aussi vain que d’étudier le contenu historique d’un rêve en espérant y découvrir le processus du rêve et sa cause.

 

La suite & la source sur : eveilhomme.com

 

•••

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité